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L'inflammation : ses causes profondes

martine miquel

L'inflammation, une réactivité du corps naturelle qui tourne mal parfois, que veut-elle nous dire quand elle devient chronique ou reste silencieuse ?

Quelles sont ses causes profondes, réelles ?

Que peut-on y faire ?


inflammation


L'inflammation vue de l'extérieur


L'inflammation est une réaction du système immunitaire. Elle permet de lutter contre une agression externe (microbe, blessure, allergènes...) ou interne (cellules cancéreuses…) et de préparer à la réparation des tissus lésés.


L'inflammation aiguë


C'est la réponse immunitaire innée au départ qui active par la suite la réponse immunitaire secondaire.

Les quatre signes cardinaux de l'inflammation, toujours valables aujourd'hui ont été définis par Aulus Cornelius Celsus, médecin romain du Ier siècle : Notae vero inflammationissunt quatuor : rubor et tumor

cum calor et dolor (« Il y a quatre signes de l'inflammation : rougeur et gonflement avec chaleur et douleur »).

Bien plus tard a été rajouté le signe de l'incapacité fonctionnelle.


La rougeur et la chaleur sont dues à l'afflux de sang dans la région atteinte qui permet la circulation des cellules du système immunitaire (certains globules blancs en premiers puis autres cellules) mobilisés pour lutter contre l'agresseur.

Le gonflement est lié à l’œdème (accumulation de liquide dans les tissus) dû à la vasodilatation et qui permet l'action des cellules qui vont intervenir à ce niveau.

Le gonflement des tissus comprime des terminaisons nerveuses, et déclenche en partie la douleur (également provoquée par certains médiateurs chimiques).


L'inflammation a pour but d'éliminer l'agresseur et de permettre la cicatrisation totale des tissus. Une fois que l’agent est éliminé, l’inflammation disparaît, la lésion commence à se cicatriser et les fonctions se rétablissent.

Au niveau général l'inflammation peut s'accompagner de fièvre.


L'inflammation chronique


L'inflammation est déclenchée par des signaux de «danger» dont l’origine n’est pas toujours connue. Elle peut se déclencher spontanément et devenir par la suite chronique. On parle alors de maladie inflammatoire.


Elle peut être liée à la persistance de l'agresseur, c’est le cas de la goutte (accumulation de cristaux d'acide urique qui persistent si le régime alimentaire n'est pas changé).


Elle peut être liée à un dérèglement du système immunitaire qui se retourne contre la personne elle-même et cause une inflammation chronique dans les maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, le lupus, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn ou encore le diabète de type 1).


Enfin elle peut être silencieuse, sous le seuil de perception de la douleur et peut créer à long terme un certain nombre de maladies (affections cardio-vasculaires, cancers, diabète II...).



L'inflammation vue de l'intérieur


L'inflammation aiguë est un processus normal qui permet la défense instinctive du corps par la vie qui sait comment faire. il faut la laisser faire, c'est la vie qui sait faire, les mécanismes de défense liés à la survie se mettent en place. Avant de se jeter sur les anti-inflammatoires, il est bon de laisser la vie faire un peu seule, et l'accompagner si besoin est.


Se déclencher «spontanément» est-ce possible ? Quels sont ces signaux de dangers inconnus ?

Peut-être y a-t-il en soi la mémoire de dangers refoulés ou refusés et qui datent parfois du ventre maternel ou du tout début de la vie sur terre.

Peut-être que ces dangers ne peuvent être identifiés quand la vie a repris le dessus après le choc premier, l'événement « aigu». L'inflammation, la réaction de défense a eu lieu, on pense que le danger est passé, le feu éteint.

Mais peut-être que reste la trace en soi, une immunité non plus du corps mais de l'être est active et ne s'arrête plus. Réactivée dès que le même danger réapparaît, le corps commence, la mémoire prend la suite, de même que l'inflammation est primaire mais une autre immunité secondaire en soi.

Le niveau atteint peut renseigner sur ce danger oublié, l'être en entier, une fonction seulement qui a été mise en danger, arrêtée. Tant que ce danger n'a a pas été remonté à la surface, la réactivation se fera même avec un signal minime.

Ainsi les inflammations au niveau du ventre sont liées au moi, à la place que je peux prendre sur terre, l'expression de ma personnalité. Ai-je été en danger, le suis-je encore, ai-je le droit de vivre, le droit de vivre ce que je veux vivre... ?


Dans l'agression externe ou interne, quelque chose se passe contre soi ou en dedans de soi, il faut lutter contre ce non-soi, cet agresseur.

Mais pourquoi se retourner contre soi-même ? Pourquoi une part de soi ou une fonction seulement n'a-t-elle plus le droit de cité, quel danger peut-elle être qui fait qu'il faut que je la détruise ? Quelle est cette part de moi que je peux intégrer, réellement, comme étant part de moi ?

La maladie auto-immune devient une « folie » de l'immunité qui ne sait plus faire cela et devient une auto-agression permanente qui se traduit par une défense permanente et donc un état inflammatoire chronique.

Là encore savoir le point touché permet de faire cesser ce conflit, faire la paix en soi.


Dans les inflammations silencieuses, cela se passe en silence, depuis longtemps ou peu de temps, le mal n'est pas dit. A bas bruit, parce que la personne ne sait plus ce qui se passe dans son corps, à bas bruit parce qu'elle n'a plus les mots pour le dire.

Et de fait ce sera la maladie déclarée dans l'affection cardio-vasculaire (la douleur affective) dans le diabète (la dureté de la vie) dans les maladies que l'on peut penser intolérances digestives et autres allergies alimentaires. Mais aussi peut être la "maladie mentale", comme la dépression ou tant d'autres pour lesquelles l'inflammation est de plus en plus prise en compte (non pour la comprendre hélas mais la traiter médicalement).

Quelque chose se dit en silence en soi et on ne sait plus écouter le corps dans ses profondeurs, ce qui veut dire l'âme.

Ainsi l'inflammation est, comme toujours pour le corps, le signe visible de ce qui se passe dans l'invisible. Seule la lumière de la Conscience permettra de comprendre ce qui se passe et aidera à la guérison.





L'apport des soins énergétiques


Pour l'inflammation aiguë il est juste une aide au processus naturel, remobilisant l'énergie de la personne.

Le soin pour dégager le «feu» de l'inflammation, rétablir la circulation, aider à la réparation parfois de manière spectaculaire (qui peut s'expliquer, mais c'est une autre histoire). Il libère l'énergie bloquée dans des schémas inconscients et permet qu'elle soit mieux utilisée.


Dans l'inflammation chronique, il y a, je pense, une raison à tout, un sens pour tout ce que nous vivons.

Bien sûr chercher la présence permanente de l'agresseur « physique » est la première des choses à faire, et relativement simple (persistance de l'écharde, de la mauvaise alimentation, du choc répété dans une pratique sportive trop forte ou mal faite...)

Mais pour ce qui est des agresseurs « subtils », la tâche est plus difficile.

Ainsi quand aucune raison médicale n'est trouvée, que l'inflammation devient le signe comme un autre de la pathologie ou un "c'est comme ça", alors il faut aller en soi chercher la cause.

Chercher ce sens, la raison de cette défense naturelle qui devient attaque permanente, tel sera le but du soin énergétique.

Dégager ce feu chronique qu'est le stress qui crée les tensions et empêche que le flux de vie se fasse de manière plus équilibrée est relativement aisé.

Mais d'autres feux couvent, que les mains libèrent et que seule la parole permettra de nommer pour aller au fond du problème, prendre le mal à la racine.

Quel danger ai-je vécu, oublié, refoulé ? Quel conflit est-ce que je maintiens en moi ? Quelle part de moi je refuse et même j'agresse ?

Si les mains libèrent l'énergie de vie bloquée par des schémas inconscients, la parole doit être mise sur eux.

Toutes les réponses à ces questions sont dans la personne, dans son histoire, la parole ramènera cela à la conscience pour qu'elle se « calme » seule maintenant sans besoin de traitement médical si elle a bien compris et sait gérer maintenant sa vie.

En prenant bien sûr soin d'elle, ce qui passe par l'alimentation et l'activité physique adaptée (très bons anti-inflammatoires ou régulateurs de l'inflammation).

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26b, Avenue du Maréchal Foch

34500 Béziers

A deux pas du centre ville

Martine Miquel

Thérapeute énergéticienne

N° SIRET 404 729 550 00081

Code APE 8690F

(activités de santé humaine non classées ailleurs)

07 81 60 48 59

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